2018 suit un scénario assez similaire au reste du Languedoc dans son déroulement chronologique.
L’automne fut également marqué par un déficit d’eau, qui fut comblé tout en partie grâce aux pluies d’hiver et du printemps.
Ainsi la recharge des sols put se faire et la végétation fut poussante et vigoureuse. Le Roussillon n’a cependant pas fait exception à la forte pression du mildiou autour de la floraison, ce qui a conduit les domaines à resserrer leur surveillance au vignoble, non sans quelques dégâts dans certains secteurs plus humides.
L’été fût caniculaire (avec des moyennes saisonnières au-dessus des températures mesurées en 2003). Laissant craindre un nouveau millésime rugueux avec de forts degrés.
Heureusement les réserves en eaux constitués associées aux quelques pluies estivales qui les ont rechargés au moment d’initier la maturité des raisins ont permis d’obtenir des équilibres étonnamment frais sur les vignes bien équilibrées.
Le temps sec du mois de septembre a permis ensuite aux vignerons de patienter afin de récolter aux maturités optimales.
Les parcelles les plus ensoleillés ont tout de même dues être triés pour éviter une hétérogénéité de la vendange.
Les équilibres observés en Roussillon sont donc plus frais que sur le Languedoc, sur les parcelles bien installés (les vieilles vignes notamment) qui pendant la période caniculaire grâce à leur système racinaire bien établi ont pu aller puiser les réserves en eaux profondes, et équilibrer les vins.